Oui à la mobilité
durable!
Non à l’augmentation de
la capacité routière.
Refusons collectivement la fausse bonne idée du prolongement de l’autoroute 25 et optons pour une démarche proactive de développement de la mobilité durable — seule voie possible pour une réduction pérenne de la congestion routière et un développement socio-économique soutenable pour nos territoires.
Une révision radicale de nos priorités en tant que société est nécessaire afin de ne pas créer aujourd’hui les problèmes de demain. La réponse face aux changements climatiques ne peut résider dans la construction d’une autoroute qui ne répond pas au enjeux de décongestion à moyen et à long terme tout en :
mettant la santé et la sécurité des populations les plus vulnérables, notamment celle de nos enfants ;
détruisant la biodiversité et participant à l’extinction d’espèces floristiques et fauniques ;
fracturant le territoire et séparant les communautés ;
dévitalisant les cœurs villageois ;
favorisant des villes de fin de semaine axé sur la villégiature et non sur la vie communautaire et les systèmes de solidarité qui en résultent ;
stimulant l’étalement urbain — une pratique insoutenable à long terme pour les municipalités et pour les écosystèmes.
Oui à une population et un environnement en santé !
Non à la pollution causée par le prolongement de l’A25.
L’augmentation de la capacité routière implique la perte de milieux naturels d’exception et de 25 milieux humides. Ces écosystèmes présents sur le territoire de la MRC de Montcalm rendent des services essentiels à l’ensemble de la population ainsi qu’aux espèces végétales et animales qui les habitent.
L’augmentation de la capacité routière résulterait en la perte de puits de carbone naturels, d’espaces de vie et d’infrastructures naturelles améliorant la qualité de l’air.
En encourageant les déplacements en voiture sur de longues distances, le développement d’autoroutes et de villes étalées entraîne une utilisation sous-optimale du territoire au détriment de terres agricoles et de milieux naturels.
Suite au prolongement de l’autoroute 25, la circulation automobile ira inévitablement en augmentant et occasionnera davantage de problèmes de congestion sur les routes locales. Le trafic induit fera en sorte qu’en environ une décennie, la congestion reprendra de plus belle avec l’ajout de nouveaux déplacements et l’augmentation de la fréquence de ceux-ci.
Oui à la mobilité durable !
Non à la congestion engendrée par le prolongement de l’A25.
Oui à un milieu de vie sain !
Non à l’ajout d’îlots de chaleur par le prolongement de l’A25.
L’augmentation de la capacité routière signifie la perte de surface naturelle au détriment de surfaces bétonnées ou asphaltées. Selon une étude de la Chaire de responsabilité sociale et de développement durable de l’UQAM, en période de sécheresse ou de canicule, un sol artificialisé représente une différence de température de 5 à 10 oC comparativement à un îlot végétalisé.
Selon l’Institut national de santé publique du Québec, les chaleurs accablantes accentuées par les îlots de chaleur peuvent provoquer des problèmes de santé tels que des troubles de la conscience, des coups de chaleur et exacerber certaines maladies chroniques. Les enfants et les personnes âgées sont davantage exposés à ces dangers.
La déviation de la circulation de la R-125 vers l’A-25 priverait les centralités d’un flux important de personnes, souvent essentiel à la prospérité des commerces locaux. En effet, l’ajout de liens routiers et la déviation de la circulation routière contribuent à la dévitalisation des noyaux villageois et des centres-ville. Les pôles d’activités se multiplient aux abords des nouveaux axes de transport et créent une concurrence directe avec les quartiers centraux pour l’accueil et le maintien des emplois et des services.
Oui à une économie locale florissante !
Non au prolongement de l’A25 qui participera à la dévitalisation des coeurs de villes et de villages.
L’amélioration temporaire de la fluidité du trafic encourage le choix de la voiture comme unique moyen de transport. Il devient alors possible de constater un accroissement du taux de possession automobile ainsi qu’une augmentation des distances parcourues — ce qui signifie plus de voitures sur les routes et donc plus d’émissions de polluants atmosphériques.
— NEWMAN P.W.G. et J. R., KENWORTHY (1989) Cities and Automobile Dependance: An International Sourcebook,
Gower Publishing Company Limited, Hants, Angleterre.
Militons pour une population, une économie et un environnement sains.
Opposons-nous à un projet autoroutier d’envergure qui mettra en péril la qualité de vie et la santé des résidentes et résidents, la vitalité des commerces, la biodiversité, les exploitations agricoles en plus d’accroître la dépendance à la voiture !
Une initiative de
Avec l’appui de
Si vous souhaitez que votre organisation appuie cette mobilisation, veuillez écrire à thalie.labonte@vivreenville.org